La directive définit les prestations minimums que les États membres doivent assurer. Celles-ci comprennent, pour les envois postaux jusqu'à 2 kg et pour les colis jusqu'à 10 kg, la levée, le tri, le transport et la distribution, ainsi que le service des envois recommandés et des envois à valeur déclarée. La levée du courrier et la distribution à domicile doivent intervenir au moins une fois par jour ouvrable (au minimum cinq jours par semaine).
Les États membres doivent préciser le ou les prestataires chargés du service universel et garantir le respect des caractéristiques classiques du service public : respect des exigences essentielles, égalité de traitement et d'accès entre les utilisateurs, absence de discrimination, continuité du service et capacité d'adaptation à l'évolution de la demande et à l'évolution technique.
La directive précise en outre, dans un souci d'harmonisation, les services qui peuvent être « réservés », c'est-à-dire dont le prestataire du service universel aura le monopole. Il s'agit de la levée, du tri, du transport et de la distribution des envois de correspondance intérieure exclusivement dont le prix est inférieur à cinq fois le tarif public applicable et dont le poids est inférieur à 500 g (depuis le 1er janvier 2006).
La libéralisation complète du service postal (avec maintien du service universel) a eu lieu le 1er janvier 2011.