Rien d’étonnant dans cette frilosité européenne, dès lors que les relations privilégiées que l’UE entretient avec Israël la font considérer à divers titres comme un quasi-État membre, grâce à un accord d’association qui facilite grandement le commerce bilatéral et à une politique européenne de voisinage (PEV) qui se donne « la perspective de dépasser le stade de la coopération pour arriver à un degré important d’intégration, notamment par une participation au marché intérieur de l’UE, et la possibilité pour Israël de prendre progressivement part à certains aspects fondamentaux des politiques et programmes de l’UE. ».