21 septembre 1978
Départ ce matin. J’ai quitté X presque comme un voleur, laissant juste un mot pour signifier mon départ. Faut-il voir là un enfantillage ? Peut-être, mais en vérité, je n’ai pas réussi à leur dire de vive voix, il y a si peu de communication entre nous. Et puis, je dois bien l’avouer, cela donne un côté escapade à ce départ qui n’est pas désagréable.
J’ai acheté à Toulouse un sac à dos que je viens de charger sur un banc. Pendant cette opération, une femme s’est approchée du canal qu’elle semblait contempler, puis vers moi :
« Vous êtes seul, Monsieur. Moi je cherche ma fille dans le canal… 32 ans… »
Je n’ai rien pu répondre à cette étrange phrase. Drôle de début pour un voyage. J’espère que les autres rencontres seront plus gaies.
J’écris cela en attendant le train de Sète.
22 septembre, en mer.
Traversée paisible. Hier au soir, je me suis attardé un peu sur les ponts. Le ciel était limpide, sauf à l’horizon où s’élevait un peu de brume. Le bateau est à l’heure marocaine qui est l’heure TU.
Nuit calme. La mer est lisse. Ce matin, dès le lever, il fait soleil et bon. La journée risque d’être assez longue, car il n’y a rien à faire qu’à contempler les flots bleus. Pour l’instant, aucunes terres à l’horizon bien que l’on soit entre l’Espagne et les Baléares. Mais hier, jusqu’au coucher, on apercevait la côte et quelques phares.
11h. Visite de la cabine. Vitesse 18 nœuds, cap 216. Vu au radar la dernière des îles Baléares.
23 septembre.
Arrivée à Tanger. Premier contacts avec les Marocains. Dès la sortie du bateau, je suis assailli par des « guides » qui me proposent un hôtel. Je m’en débarrasse assez facilement, puis après avoir changé de l’argent dans le port, je me lance dans la ville, avec le sac au dos. De nouveau, deux jeunes « étudiants » me proposent la visite de la ville, l’hôtel, le kif, etc. Pas moyen de m’en débarrasser.
J’ai donc visité Tanger avec ces deux jeunes, tantôt devant, tantôt derrière. Sur la terrasse derrière la Kasba, j’ai fait comprendre que je voulais me reposer. J’y ai rencontré un Français en voyage au Maroc depuis un mois et demi, seul. J’ai donc pu avoir des renseignements plus sûrs. Mon guide commençait à s’impatienter, je lui ai dit que je ne le retenais pas. Il réclamait dix dirhams, je lui en ai donné deux pour m’en débarrasser.
Après quoi, le Français m’a offert un thé sur le Petit-Socco. Puis, je me suis relancé seul à la recherche d’un hôtel. (15 dh.)
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21 سبتمبر 1978رحيل هذا الصباح. تركت س تقريبا مثل لص، وترك مجرد كلمة تعني مغادرتي. يجب أن تشاهد هناك طفولية؟ ربما، ولكن في الحقيقة، قد أخفقت في نقول لهم شفويا، وهناك القليل جداً من الاتصال بين لنا. وبعد ذلك، يتعين علينا أن نعترف، وهذا يعطي جانب رحلة قصيرة إلى هذا الرحيل غير سارة.اشتريت حقيبة ظهر التي حملت فقط على مقاعد البدلاء في تولوز. أثناء هذه العملية، اقتربت امرأة القناة ويبدو أن التفكير، ثم بالنسبة لي:"أنت وحدك، السيد. لي أنا ابحث عن ابنتي في القناة... 32 سنة... »يمكن أن أرد على أي شيء غريب هذه الجملة. وبدأت رحلة مضحك. وآمل أن البهجة أكثر الاجتماعات الأخرى.وأنا اكتب هذا أثناء انتظار قطار Sète. 22 أيلول/سبتمبر، في البحر.معبر السلمية. أمس في ساعات المساء، تريد أنا قليلاً على الجسور. وكانت السماء واضحة، ما عدا في الأفق حيث وقفت الضباب قليلاً. القارب هو ساعة المغربية وهو TU. الوقتليلة هادئة. البحار على نحو سلس. هذا الصباح، عند شروق الشمس، مشمس وجيدة. اليوم قد تكون طويلة جداً، لأنه ليس له أي علاقة أن تفعل أكثر التفكير في الأمواج الزرقاء. في الوقت الحاضر، لا أرض في الأفق على الرغم من أن واحداً من بين إسبانيا وجزر الباليار. ولكن بالأمس، حتى غروب الشمس، ويمكننا أن نرى الساحل والمنارات قليلة.11h. Visite de la cabine. Vitesse 18 nœuds, cap 216. Vu au radar la dernière des îles Baléares. 23 septembre.Arrivée à Tanger. Premier contacts avec les Marocains. Dès la sortie du bateau, je suis assailli par des « guides » qui me proposent un hôtel. Je m’en débarrasse assez facilement, puis après avoir changé de l’argent dans le port, je me lance dans la ville, avec le sac au dos. De nouveau, deux jeunes « étudiants » me proposent la visite de la ville, l’hôtel, le kif, etc. Pas moyen de m’en débarrasser.J’ai donc visité Tanger avec ces deux jeunes, tantôt devant, tantôt derrière. Sur la terrasse derrière la Kasba, j’ai fait comprendre que je voulais me reposer. J’y ai rencontré un Français en voyage au Maroc depuis un mois et demi, seul. J’ai donc pu avoir des renseignements plus sûrs. Mon guide commençait à s’impatienter, je lui ai dit que je ne le retenais pas. Il réclamait dix dirhams, je lui en ai donné deux pour m’en débarrasser.Après quoi, le Français m’a offert un thé sur le Petit-Socco. Puis, je me suis relancé seul à la recherche d’un hôtel. (15 dh.)
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