Certains arguments – que nous avons appelés quasi logiques - semblent tirer leur validité de ce qu’ils évoquent des raisonnements formels, logiques ou mathématiques. On peut se demander si cela implique que les schèmes qui sous-tendent un argument donné sont les mêmes chez l’orateur et chez les divers auditoires ; on peut d’ailleurs se demander à quelles époques, dans quels milieux, ce type d’argument est particulièrement en honneur. A mon avis, ce sont des époques qui n’ont pas encore attient la pleine conscience d’un raisonnement formellement rigoureux, mais ceci n’est qu’une hypothèse à vérifier.