DA2. Elle est au fond simple, et, en soi, peu intéressante : aussi bien en première qu’en deuxième présentation, ces deux « notes » diminuent très rapidement et, dès que les enfants atteignent un niveau de compréhension immédiate compatible avec l’utilisation systématique de stratégies lexicales (N1> 26) , ils n’en font plus
Qu’une, en moyenne et/ou au maximum. En réalité, leur intérêt est ailleurs, essentiellement dans la grande dispersion autour de la moyenne des groupes de notes les plus élevées (pour les notes N1 les plus basses) . Si notre analyse est correcte, les enfants qui ont les notes DA1 et/ou DA2 les plus élevées sont ceux qui pro-
duisent des désignations au hasard, ou, plutôt, sur la base de stratégies autres que celles qui sont impliquées dans le traitement de l’information linguistique. Inversement, ceux qui produisent un nombre de désignations aberrantes bas ou relativement bas, sont ceux qui utilisent de façon efficace les stratégies lexicales, au
Moins. Il s’agit là du genre d’information tout à fait utile dans l’établissement d’un profil.
Il faudra cependant nuancer les indications que ces deux notes nous donneront par une analyse, aussi détaillée que nécessaire, des désignations elles-mêmes. Certaines, en effet, quoique« refusées » par l’ensemble de notre population de référence, selon
Les conventions que nous avions établies, restent compatibles avec l’utilisation de stratégies strictement lexicales. Il faudra en tenir compte. C’est pour toutes ces raisons, ainsi que pour des raisons de facilite de représentation graphique, que nous avons renoncé à représenter DA 1 et DA2 sur le graphique qui permet de cons-
Truie le « profil de compréhension ». Leur utilisation sera donc exclusivement clinique.
3.5. ECARTS A LA NORME ET PROFILS DE COMPRÉHENSION.
L’idée de traiter la compréhension chez l’enfant en termes de niveaux est certes utile et nécessaire quand on se trouve en présence d’enfants en difficulté, mais est-elle suffisante ? Le diagnostic et/ou l’étiquetage sont, en général, faits : difficultés de langage, que ce soit exprimé en termes de « retard » ‘— parler bébé, retard.
De langage ou débilité ou que cela donne lieu à un pronostic ! Beaucoup plus sévère dysphasie, prépsychose ou autisme. Ce qui reste à faire consiste à affiner les hypothèses que l’on peut produire sur les différentes stratégies que chaque enfant est susceptible d’utiliser et sur sa compétence, tant de « parleur » que de
( compreneur ».
, ‘ La compétence linguistique, telle qu’elle est cernée par
L’épreuve présentée lei, n’est pas simple et ne peut être réduite a