Le consept d inventaire, à la source de cette réfiexion,nous conduit à réfléchir sur la manière dont les auteurs, arabes en l occurrence .Ici,le domaine maritime est un cadre peut-etre particulier si l on considère, comme beaucoup, que la mer repré-sentait à peu près irrémédiablement une zone répulsivve aux yeux des lettrés musulmans.Effectivement, un marin serait surpris d apprendre que,selon Ibn Khaldun, (les ports doivent etre situès sur une hauteur), c est-à-dire,bien attentive montre une com-plexité beaucoup plus grande du rapport entre l home arabicus médiévale et la mer, au travers des description des mouillages et des ports
Ces rapports proviennent de multiples sources, parmi les-quelles les chroniques et les descriptios géographiques sont les plus connues. Plus récemment deux autre types de documents ont apporté beaucoup ànotre connaissance des littoraux :les sources juridiques composées des fatwas, ainsi que les sources biographiques et hagiographiques dont certtaines sont éditées depuis une date récente.Il n est pas possible dans ce cadre, de passer en revue tous ces écrits, mais d évaluer, à partr de quelques échantillons,leur vision du paysage poruaire et mari-time.
Trois types d inventaires des ports et de la navigation maghré-bine peuvent etre pris en considération : le premier touche logi-quement aux sources maritimes, c est le cas des routiers dont on retrouve la trace dans plusieurs ouvrages gégraphiques. D une certaine manière, on peut ranger dans la meme catégorie les expériences maritimes vécues par des voyageurs qui ne sont pas des marins, mais qui ont cotoyé ce monde particulier. Les rihla ou relations de voyages comme les lettre d Ibn Amira rentrent dans cette catégorie ; tout comme les récits de traversées dans les chronique ou les hagiographies.Elles nous apportent des rensignement sur la navigation par des des vois détournées dans la mesure où elle pro-viennent de texte dont les obgectifs auprès du lecteur touchent à d autres préoccupations que celles maritimes : l administration des ports,les capacité militaires d une frontière maritime,la fis-calité ou bien le cadre guridique de la navigation .Enfin, ce sont des préoccupations pius spirituelles, voire mystiques, qui nous conduisent vers un océan ou une mer imaginaires, mais que cer-tains historiens ont amalgamé aux comptes rendus de la naviga-tion saisonnière, introduisant le doute sur la réalité d une navigation (normale) dans le monde musulman.de toute manière, ces récite hagiographiques apportent également beau-coup sur la connaissance du monde marin au travers de l expé-rience à la fois spirituelle et pratique d hommes pieux.
En choisissant de séparer les récits propremment maritimes des mentios indirectes nous dépassons le clivage des genres litté-raires ,dans la mesure où aussi bien dans les traités descriptifs que les chroniques,les sources littéraires ou les ouvrages hagio-graphiques, nous rencontrons les deux types de sources
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