Les collectivités infranationales japonaises
collectaient approximativement 40%
du total des recettes fiscales en 2007, ré-
partis de façon à peu près égale entre les
préfectures et les municipalités. On s’attend
à ce que cela monte jusqu’à 50% comme
suite aux réformes de 2003 dites de «la
Trinité». Il est à noter que les impôts des
préfectures concernent les entreprises, la
consommation et les habitants (leur revenu).
Les impôts locaux les plus importants
sont la taxe foncière résidentielle et non ré-
sidentielle (actif immobilisé) et la taxe d’habitation.
Les ressources propres représentent
un peu plus d’un tiers du total des
recettes des préfectures et des municipalités.
Ce niveau relativement bas persiste
même après les réformes de la Trinité, qui
étaient une réponse à la centralisation excessive
des recettes publiques et à la dé-
pendance trop forte des collectivités locales
vis-à-vis des dotations.