Bâle III où les premiers pas d’une vraie régulation des banquesChristi ترجمة - Bâle III où les premiers pas d’une vraie régulation des banquesChristi العربية كيف أقول

Bâle III où les premiers pas d’une

Bâle III où les premiers pas d’une vraie régulation des banques
Christian Chavagneux | Article Web - 17 septembre 2010
Cette fois c'est du sérieux. Les nouvelles règles annoncées le 12 septembre par le Comité de Bâle vont contribuer à changer en profondeur le métier de banquier. Et d'autres réglementations sont annoncées qui permettront d'aller plus loin dans les contraintes imposées aux banques. Pour autant, tout ceci ne peut représenter que l'une des pièces de l'échafaudage réglementaire qui doit permettre de maîtriser l'instabilité financière.
Commençons par les mesures annoncées et qui devront être définitivement être validées par le G20 des chefs d'Etats de novembre prochain à Séoul.
La première concerne le minimum de capital que les banques doivent détenir pour pouvoir développer leur actif (activités de prêts et de placement sur les marchés financiers). Jusqu'à présent, elles devaient respecter un ratio capital sur actif (les actifs sont pondérés en fonction du risque qu'ils représentent) de 8 %.
Une mesure mise en œuvre depuis 1988 et qui se décomposait en deux : un ratio dit de premier guichet (Tier 1) de 4 % où le capital devait être du « vrai » capital ; et un de second guichet (Tier 2) pour les autres 4 % et qui correspond à ce que chaque régulateur national avait accepté en 1988 comme du capital pour aider les banques à respecter ces nouvelles contraintes (les banques japonaises par exemple avaient fait valider dans le Tier 2 leurs plus values boursières latentes, ce qui fait qu'au moment de l'éclatement de la bulle quelques années plus tard, elles sont passées d'un seul coup en dessous des ratios réglementaires).
Petit à petit le Tier 1 a été décomposé lui aussi en deux : le core Tier 1 avec le capital reçu des investisseurs (les actions et les profits réinvestis) et l'autre partie du Tier 1 où les banques, en particulier françaises, ont glissé des titres hybrides, mi capital - mi emprunt obligataire, assurant aux investisseurs une rémunération indexée sur les profits dégagés par la banque. Le core Tier 1 était fixé à 2 % des actifs pondérés. Le Comité de Bâle vient de décider de le passer à 7 % : 4 % + un nouveau matelas de sécurité supplémentaire de 2,5 % dans lesquels les banques devront puiser en cas de souci, mais en contrepartie elles seront limitées dans la distribution de bonus et de dividendes. En même temps, Bâle restreint la liste de ce qui peut est considéré comme du capital. Au total, les banques vont devoir trouver des investisseurs pour répondre à ces nouvelles règles. Elles devraient y arriver sans problème mais cela jouera sur leur rentabilité : plus elles doivent mettre de capital de côté avec lequel elles ne peuvent pas jouer, plus cela leur coûte cher d'être banquier, et moins l'activité est rentable.
Le Comité de Bâle a également discuté de la possibilité de pouvoir ajouter de 0 à 2,5 % de capital en plus quand le crédit s'emballe pour nourrir la spéculation. Mais, faute d'accord, l'opportunité en est laissée à chaque régulateur national. Comme cela diminuerait la compétitivité des champions nationaux vis-à-vis des banques qui n'auraient pas à appliquer cette contrainte supplémentaire, on peut douter qu'elle sera mise en œuvre de manière unilatérale. Par contre, elle pourrait revenir par la fenêtre dans le cadre de la nouvelle politique macroprudentielle des banques centrales et être recommandé comme une politique à mettre en œuvre par le Comité européen du risque systémique et son équivalent américain. Arriver à maitriser les emballements de crédits spéculatifs destinés à nourrir les bulles boursières, immobilières, les paris des fonds spéculatifs, etc., est essentiel pour la stabilité financière.
Le Comité évoque également d'autres nouvelles contraintes en capital qui se rajouteront à celles décidées le weekend dernier pour les banques systémiques, celles dont les problèmes locaux peuvent engendrer une crise généralisée. A suivre donc, sur ce sujet.
Le Comité souhaite également pouvoir suivre un « ratio pur ». Tous les ratios dont on parle ici sont des ratios entre le capital que détiennent les banques et leurs actifs pondérés par leur niveau de risque (les prêts aux Etats, par exemple, jugés sans risque, comptent pour 0 %, les prêts aux collectivités locales pour 20 %, etc.). Les régulateurs veulent d'abord simplement suivre, puis rendre éventuellement contraignant en fixant un maximum, un ratio où tous les actifs comptent à 100 % quelque soit leur niveau de risque. Ce serait une façon de contrôler la taille des banques pour imposer des contraintes à celles qui grossissent trop.
L'idée est bonne mais le Comité suggère un ratio pur Tier one minimum de 3 %, ce qui veut dire que les actifs des banques ne devraient pas dépasser 33 fois leur capital Tier 1. Cela reste un niveau très élevé. Et si le ratio devient contraignant, ce ne sera pas avant 2018… Par comparaison, le régulateur de la finance canadienne, qui impose déjà ce genre de ratio à ses banques, a fixé la limit
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Bâle III où les premiers pas d’une vraie régulation des banquesChristian Chavagneux | Article Web - 17 septembre 2010 Cette fois c'est du sérieux. Les nouvelles règles annoncées le 12 septembre par le Comité de Bâle vont contribuer à changer en profondeur le métier de banquier. Et d'autres réglementations sont annoncées qui permettront d'aller plus loin dans les contraintes imposées aux banques. Pour autant, tout ceci ne peut représenter que l'une des pièces de l'échafaudage réglementaire qui doit permettre de maîtriser l'instabilité financière.Commençons par les mesures annoncées et qui devront être définitivement être validées par le G20 des chefs d'Etats de novembre prochain à Séoul.La première concerne le minimum de capital que les banques doivent détenir pour pouvoir développer leur actif (activités de prêts et de placement sur les marchés financiers). Jusqu'à présent, elles devaient respecter un ratio capital sur actif (les actifs sont pondérés en fonction du risque qu'ils représentent) de 8 %.Une mesure mise en œuvre depuis 1988 et qui se décomposait en deux : un ratio dit de premier guichet (Tier 1) de 4 % où le capital devait être du « vrai » capital ; et un de second guichet (Tier 2) pour les autres 4 % et qui correspond à ce que chaque régulateur national avait accepté en 1988 comme du capital pour aider les banques à respecter ces nouvelles contraintes (les banques japonaises par exemple avaient fait valider dans le Tier 2 leurs plus values boursières latentes, ce qui fait qu'au moment de l'éclatement de la bulle quelques années plus tard, elles sont passées d'un seul coup en dessous des ratios réglementaires).Petit à petit le Tier 1 a été décomposé lui aussi en deux : le core Tier 1 avec le capital reçu des investisseurs (les actions et les profits réinvestis) et l'autre partie du Tier 1 où les banques, en particulier françaises, ont glissé des titres hybrides, mi capital - mi emprunt obligataire, assurant aux investisseurs une rémunération indexée sur les profits dégagés par la banque. Le core Tier 1 était fixé à 2 % des actifs pondérés. Le Comité de Bâle vient de décider de le passer à 7 % : 4 % + un nouveau matelas de sécurité supplémentaire de 2,5 % dans lesquels les banques devront puiser en cas de souci, mais en contrepartie elles seront limitées dans la distribution de bonus et de dividendes. En même temps, Bâle restreint la liste de ce qui peut est considéré comme du capital. Au total, les banques vont devoir trouver des investisseurs pour répondre à ces nouvelles règles. Elles devraient y arriver sans problème mais cela jouera sur leur rentabilité : plus elles doivent mettre de capital de côté avec lequel elles ne peuvent pas jouer, plus cela leur coûte cher d'être banquier, et moins l'activité est rentable.Le Comité de Bâle a également discuté de la possibilité de pouvoir ajouter de 0 à 2,5 % de capital en plus quand le crédit s'emballe pour nourrir la spéculation. Mais, faute d'accord, l'opportunité en est laissée à chaque régulateur national. Comme cela diminuerait la compétitivité des champions nationaux vis-à-vis des banques qui n'auraient pas à appliquer cette contrainte supplémentaire, on peut douter qu'elle sera mise en œuvre de manière unilatérale. Par contre, elle pourrait revenir par la fenêtre dans le cadre de la nouvelle politique macroprudentielle des banques centrales et être recommandé comme une politique à mettre en œuvre par le Comité européen du risque systémique et son équivalent américain. Arriver à maitriser les emballements de crédits spéculatifs destinés à nourrir les bulles boursières, immobilières, les paris des fonds spéculatifs, etc., est essentiel pour la stabilité financière.Le Comité évoque également d'autres nouvelles contraintes en capital qui se rajouteront à celles décidées le weekend dernier pour les banques systémiques, celles dont les problèmes locaux peuvent engendrer une crise généralisée. A suivre donc, sur ce sujet.Le Comité souhaite également pouvoir suivre un « ratio pur ». Tous les ratios dont on parle ici sont des ratios entre le capital que détiennent les banques et leurs actifs pondérés par leur niveau de risque (les prêts aux Etats, par exemple, jugés sans risque, comptent pour 0 %, les prêts aux collectivités locales pour 20 %, etc.). Les régulateurs veulent d'abord simplement suivre, puis rendre éventuellement contraignant en fixant un maximum, un ratio où tous les actifs comptent à 100 % quelque soit leur niveau de risque. Ce serait une façon de contrôler la taille des banques pour imposer des contraintes à celles qui grossissent trop.L'idée est bonne mais le Comité suggère un ratio pur Tier one minimum de 3 %, ce qui veut dire que les actifs des banques ne devraient pas dépasser 33 fois leur capital Tier 1. Cela reste un niveau très élevé. Et si le ratio devient contraignant, ce ne sera pas avant 2018… Par comparaison, le régulateur de la finance canadienne, qui impose déjà ce genre de ratio à ses banques, a fixé la limit
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بازل 3 أول خطوة حقيقية في الإشراف على البنوكالمسيحية chavagneux | رقم الموقع 17 سبتمبر 2010هذا صحيح.......القواعد الجديدة في 12 أيلول / سبتمبر، نشرت لجنة بازل سوف تساعد على تعميق تغيير المهن المصرفيين.و القوانين الأخرى تعلن فرض مزيد من القيود على البنوك.ومع ذلك، هذا لا يمثل سقالة أجزاء، يجب أن تتقن الإشراف عدم الاستقرار المالي.دعونا نبدأ التدابير التي أعلنت، في نهاية المطاف سوف يتم التحقق من رؤساء الدول في قمة مجموعة العشرين في سيول في تشرين الثاني / نوفمبر.الأول ينطوي على الحد الأدنى من رأس المال، يجب أن تحتفظ به المصارف قادرة على تطوير أصولها (عمليات الإقراض والاستثمار في الأسواق المالية).حتى الآن، ويجب أيضا على الأصول (أصول رأس المال المخاطر المرجحة وهي تمثل 8 في المائة.قياس التنفيذ منذ عام 1988، بما في ذلك اثنين: واحد من أول نافذة (المستوى 1) 4 في المائة، رأس المال هو "حقا" رأس المال، و النافذة الثانية (المستوى 2)، 4 ٪ الأخرى المقابلة لكل المنظمين في البلدان قد وافقت عام 1988 رأس المال لمساعدة البنوك على الامتثال هذه القيود الجديدة (على سبيل المثال بنك اليابان قد التحقق من المكاسب المحتملة من الأسهم أكثر من المستوى 2، وذلك بعد انفجار فقاعة في بضع سنوات، فإنها تحدث مرة واحدة أقل من النسبة القانونية).المستوى 1 صغير أيضا تتحلل في اثنين: جوهر الطبقة الرأسمالية مع تلقي المستثمرين (الأسهم و إعادة استثمار الأرباح) و أجزاء أخرى من المستوى 1 في البنك، وخاصة فرنسا تراجع سندات الاستثمار في الأوراق المالية المختلطة، مي مي، وضمان التعويض ربط المستثمرين أرباح البنك.......جوهر هو مستوى 2 ٪ من المخاطر المرجحة الأصول. لجنة بازل أن تقرر لقضاء 7%: 4 ٪ + فراش جديد، سلامة إضافية بنسبة 2.5 في المائة، حيث البنوك سوف تضطر إلى استخدام حالات القلق، ولكن في المقابل أنها محدودة في توزيع الأرباح والأرباح.وفي الوقت نفسه، يمكن اعتبار بازل على قائمة محدودة من رأس المال.على العموم، البنوك سوف تضطر إلى إيجاد المستثمرين لتلبية هذه القواعد الجديدة.أنهم لا ينبغي أن يكون مشكلة، ولكن هذا سوف الربحية: يجب المزيد من رأس المال، فإنها لا يمكن أن تلعب، وهي أغلى من المصرفيين، و أقل أنشطة مربحة.كما ناقشت لجنة بازل يمكن إضافة 0 إلى 2.5 في المائة من رأس المال سوف تعطي الائتمان عند المضاربة.ولكن، لم يتم التوصل إلى اتفاق، هو ترك فرصة لكل المنظمين في البلدان.هذا سوف يقلل من القدرة التنافسية للشركات الوطنية بطل بالنسبة إلى البنوك لن هذا المزيد من القيود، يمكن أن تعرف أنها سوف تنفذ من جانب واحد.بدلا من ذلك، أنها سوف تعود حسب السياسة الجديدة نافذة البنك المركزي الكلي الحصيفة و كما أوصت لجنة المخاطر تنفيذ سياسة النظام الأوروبي والولايات المتحدة.الوصول إلى السيطرة على القروض من أجل التحوط الأسهم، فقاعة العقارات مرحبا، مثل صناديق التحوط الرهانات الاستقرار المالي أمر بالغ الأهمية.وأشارت اللجنة أيضا إلى غيرها من رأس المال الجديد rajouteront تلك القيود قررت في نهاية الاسبوع الماضي في النظام المصرفي، بما في ذلك المشاكل المحلية قد يؤدي إلى أزمة....... لذلك، تتبع، على هذه المسألة.وتود اللجنة أيضاً أن يتبع "نقية" نسبة.هنا قال كل من البنك نسبة رأس المال المخاطر المرجحة الأصول مستوى المخاطر (القروض من البلدان، على سبيل المثال، لا أعتقد أن المخاطر، تمثل 0 ٪، 20 ٪ من قروض الحكومات المحلية، الخ).المنظمين يريدون أولا ببساطة تتبع وربما ملزم أعلى نسبة ثابتة في جميع الموجودات من 100 ٪، بغض النظر عن مستوى المخاطر.هذا هو نوع من التحكم في حجم البنوك للحد من نمو تلك.......الفكرة جيدة، فإن اللجنة توصي إلى أدنى مستوى من النقاء 3 ٪، وهذا يعني أن هذه الأصول لا يتجاوز 33 أضعاف المستوى الأول من رأس المال.هذا هو مستوى عال جدا.إذا كان هذا المعدل سيكون غير ملزم قبل عام 2018 مقارنة.............. في تنظيم كندا المالية، بالفعل هذا من البنوك، هناك حدود ثابتة
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